Des chercheurs australiens du Walter and Eliza Hall Institute, ont identifié les molécules spécifiques à l’origine de l’intolérance au gluten.
Si l’unique solution pour les personnes intolérantes au gluten était jusqu’à présent de suivre un régime très strict, les résultats d’une étude australienne, publiée dans la Science Translational Medicine du 21 juillet dernier, pourraient bien leur donner un nouvel espoir de traitement.
Réalisée depuis neuf ans auprès de 200 intolérants au gluten, cette dernière vise à identifier les molécules du gluten responsables de la maladie. Les chercheurs du Walter and Eliza Hall Institute en Australie ont ainsi décelé trois molécules, appelées peptides, qui seraient les plus impliquées dans la maladie. Cette découverte devrait notamment permettre l’élaboration d’immunothérapies, qui consistent en l’injection de doses très faibles de ces peptides afin de désensibiliser progressivement les patients.
La maladie cœliaque, plus communément appelée « intolérance au gluten », est due à une réaction inappropriée du système immunitaire et peut notamment entraîner des carences, des troubles digestifs, voire un ralentissement de la croissance chez les enfants.
Source : Magic Maman