Les plantes, l’énergie, le souffle, l’air, des « remèdes » ancestraux qui agissent en profondeur. Sans additifs, ni effets secondaires déplaisants… Pourquoi ne pas essayer les solutions alternatives ?
La phytothérapie
C’est quoi ?
Se soigner avec les plantes est une pratique millénaire. Mais il est important de faire la distinction entre deux tendances : l’herboristerie, qui s’intéresse plus aux connaissances ancestrales qu’à la biochimie, et la phytothérapie médicale, qui extrait de manière « contrôlée » les principes actifs des plantes. Les présentations sont différentes : les herboristes ont des centaines de plantes en magasin tandis que les pharmaciens (avec une orientation en phyto) disposent d’extraits de plantes performants, comme les extraits fluides de plantes standardisés (EPS) ou les suspensions intégrales de plantes fraîches (SIPF).
L’intérêt pour la minceur ? « La phytothérapie exerce des actions directes pour accroître l’efficacité du régime : en drainant (rétention d’eau), en détoxifiant (les organes dépuratifs comme le foie et les reins), mais aussi en favorisant la lipolyse (destruction des lipides), et même en agissant sur les mécanismes de la satiété et de la régulation de la glycémie », explique le docteur Eric Lorrain, président de l’Institut européen des substances végétales et auteur de 50 solutions plantes pour votre santé au quotidien, éditions Tallandier.
On fait comment ?
En cure de 20 à 30 jours. Pour les tisanes, 3 ou 4 tasses par jour. Pour les extraits de plantes fraîches, 1 à 2 bouchons dose dans 1/2 à 1 litre d’eau, à boire le matin.
1. SIPF anti-rétention : 1/3 reine-des-prés + 1/3 pissenlit + 1/3 fucus (en pharmacie).
2. EPS détox profonde : 1/3 artichaut+ 1/3 bardane + 1/3 pissenlit (en pharmacie).
3. EPS anti-cellulite (cuisses/hanches) : 1/3 reine-des-prés + 1/3 orthosiphon + 1/3 vigne rouge (en pharmacie).
4. Tisane drainante du Père Blaise : à base de feuilles de bouleau, thé vert, cassis, fenouil et de reine-des-prés.
5. Tisane anti-sucre Michel Pierre : à base de feuilles d’avocatier, de pervenche, d’olivier et d’aigremoine.
L’acupuncture
C’est quoi ?
Une discipline de la médecine traditionnelle chinoise dont les bases ont été posées il y a plus de 2 000 ans. Elle s’attache aux troubles de l’énergie qui affectent le fonctionnement du corps, via la stimulation par des aiguilles de points dits d’acupuncture. Concrètement, il n’y a pas de points spécifiques « perte de poids » : l’acupuncture repose sur un traitement individualisé qui dépend du terrain et des symptômes de chaque patient.
L’intérêt pour la minceur ? « L’acupuncture rééquilibre les énergies qui régissent le corps et l’esprit, c’est pourquoi son action s’exerce aussi bien sur les compulsions que la digestion et la combustion des calories. Dans ma pratique, je constate un effet remarquable sur les addictions au sucre, sur la satiété et sur l’accélération du métabolisme », explique le médecin et acupuncteur Yves Réquéna.
On fait comment ?
Une séance par semaine, avec en parallèle une bonne hygiène alimentaire, permet d’accélérer la perte de poids. Le bouche-à-oreille est sûrement l’un des meilleurs garants du savoir-faire de l’acupuncteur, qu’il soit diplômé en médecine traditionnelle chinoise ou en médecine occidentale.
La cohérence cardiaque
C’est quoi ?
Une technique respiratoire, facile à adopter, qui diminue les effets du stress en rééquilibrant le système nerveux autonome (contrôlant notamment la digestion).
L’intérêt pour la minceur ?
Court-circuiter le stress chronique qui augmente les compulsions, le taux de cortisolet, par rebond, le sucre et l’insuline. Avec pour résultat le stockage des graisses.
On fait comment ?
Il suffit de respirer régulièrement selon un cycle bien précis : on inspire pendant 5 secondes, puis on expire pendant 5 secondes. Dans une optique de gestion de poids, il faut faire l’exercice avant tous les repas pendant 5 minutes, puis 1 minute en situation de compulsion. Pour aller plus loin, un livre référence, Maigrir par la cohérence cardiaque, du docteur David O’Hare (éd. Thierry Souccar).
Le Bol d’air Jacquier
C’est quoi ?
Cet appareil permet d’inhaler un air enrichi en transporteurs naturels d’oxygène, grâce à la transformation des extraits de résine de pin. Il agit en augmentant l’oxygénation cellulaire.
L’intérêt pour la minceur ?
« Le premier nutriment pour “fabriquer” l’énergie, c’est l’oxygène », indique le docteur Jean-Paul Curtay, fondateur de la nutrithérapie en France. Aussi, lorsque l’organisme est en hypoxie, c’est-à-dire quand la cellule est en manque d’oxygène, il ne peut pas transformer correctement les sucres et les graisses en énergie. Pour simplifier, il fonctionne en « sous régime » pour brûler les calories. Des études montrent que cette carence en oxygène altère le fonctionnement du tissu adipeux et bloque la sortie des graisses.
On fait comment ?
Il faut s’asseoir et positionner son nez à 10 cm de la corolle de l’appareil, puis respirer normalement. 5 à 10 minutes d’inhalation suffisent pour initier un processus d’amélioration naturel de l’oxygénation tissulaire qui va durer plusieurs heures. En cure de 21 jours à un mois.
Femme Actuelle