Les insectes sont en voie de régression… sauf les moustiques ! Favorisés par la chaleur et nos modes de vie modernes, ils gâchent nos soirées d’été. Pour les éloigner, il existe des appareils sophistiqués mais que valent les méthodes naturelles ? Faisons le point.
1) Adoptez le pélargo ‘Mosquitaway’
C’est le pélargonium deux-en-un par excellence. Il combine un port ultra-compact avec des feuilles odorantes comportant des huiles essentielles. Ce croisement ne fera pas disparaître les moustiques des centaines de mètres à la ronde non plus.
Mode d’emploi : posé au centre d’une table, il aidera à masquer l’odeur de la peau, par laquelle le moustique se guide.
Utile ou pas ? Oui, mais plutôt en complément d’autres plantes répulsives, voire d’une autre méthode.
2) Cultivez des plantes aromatiques
Menthe poivrée, thym, lavande, tagètes, romarin et compagnie sont autant de plantes émettant des composés volatils qui perturbent la perception des moustiques, lesquels se guident à plusieurs signaux. Le tout est d’autant plus efficace que le temps est chaud.
Mode d’emploi : installez-en auprès des fenêtres, mais aussi des différents espaces
de la terrasse. Multipliez les points plutôt que de mettre une seule jardinière.
Utile ou pas ? Oui, mais là aussi en complément d’autres méthodes douces.
3) Anticiper les bons gestes
Une maille de 3 à 5 mm suffit à empêcher le moustique de passer. Mais il y a toujours une faille par laquelle un aventurier peut se glisser.
Mode d’emploi : tendez bien la moustiquaire afin de ne pas laisser bailler le filet.
Utile ou pas ? Sur les fenêtres, à l’intérieur, c’est imparable. Mais cela n’agit bien sûr pas pour l’extérieur, sauf à s’enferme dans une cage de moustiquaire. Efficace, mais pas pratique, donc. Et ils vous attendent dehors !
4) Videz les soucoupes
Un centimètre cube d’eau suffit à une larve de moustique pour devenir adulte. Le moindre volume d’eau stagnante constitue donc un refuge potentiel.
Mode d’emploi : vidangez les soucoupes après arrosage. Vous pouvez aussi laisser des soucoupes pièges, à vider tous les trois jours.
Utile ou pas ? Cela diminue la prolifération des moustiques à proximité. Mais pouvant voler des centaines de mètres, ils peuvent venir de chez le voisin…
5) Diffusez des huiles essentielles
Les moustiques se guident par le gaz carbonique émis par notre peau mais aussi l’octénol, un composé volatil émis par notre peau et bien des sources organiques, depuis les plantes aromatiques jusqu’aux champignons. Les huiles essentielles issues de plantes à odeur citronnée leurrent les moustiques.
Mode d’emploi : appliquez-en loin de la terrasse, car ces huiles vont dévier les moustiques.
Utile ou pas ? Oui, mais n’en mettez pas sur vous ou à proximité car cela renforcerait votre signature olfactive !
6) Laissez les gerris
Ces « punaises d’eau » traquent les moustiques venant pondre ou émergeant de l’eau. Elles sont inoffensives pour nous, mais pas pour les moustiques.
Mode d’emploi : laissez-les coloniser un bassin ou un plan d’eau.
Utile ou pas ? Oui, à double titre. Car elles déposent sur l’eau un fin film de cire, qui est perçu comme une menace par les femelles moustiques, qui vont pondre ailleurs. On appelle cela une kaïromone (signal d’avertissement).
7) Accueillez les rainettes
Ces agiles bestioles, bien camouflées, n’hésitent pas à s’inviter dans les vérandas, où elles éliminent les moustiques, mais aussi les araignées et les mouches. À ne pas confondre avec les grenouilles, qui vivent dans l’eau (et dont les têtards consomment les larves de moustiques).
Mode d’emploi : privilégiez les plantes à feuilles larges, où elles aiment bien se cacher dans la journée.
Utile ou pas ? Oui, mais leur efficacité est très relative.
8) Leurrez les moustiques
Vous pouvez confectionner votre propre leurre à moustique, par exemple en réduisant du clou de girofle en poudre ou en piquant des clous de girofle dans un citron coupé en deux.
Mode d’emploi : déposez des coupelles avec votre leurre à moustique, à l’extérieur de la maison et assez loin de la terrasse.
Utile ou pas ? L’effet réel de ces remèdes est à tester, mais il est peu probable qu’ils suffisent à tenir les moustiques en respect.
