Le régime paléo, vous connaissez ? Le principe : soigner sa forme et perdre du poids en mangeant comme nos ancêtres. Riche en fruits, légumes et protéines, il bannit produits laitiers, sucres et céréales. Quels sont ses bienfaits ? Comment faire en pratique ? Tout ce qu’il faut savoir sur le régime paléo.
Manger comme le faisaient nos lointains ancêtres, ces chasseurs-cueilleurs qui vivaient avant l’invention de l’agriculture, c’est le principe de l’alimentation paléo.
Fruits, légumes et protéines au menu
Elle exclut les produits céréaliers et laitiers, les légumineuses et les sucres, ainsi que tous les aliments industriels : colorants, conservateurs, exhausteurs de goûts, et autres produits de la chimie alimentaire et additifs néfastes. Ce retour aux sources n’a rien de farfelu, au contraire. Il permet, comme nos ancêtres, de recentrer le contenu de notre assiette sur l’essentiel : des aliments sains, naturels et très nutritifs.
Le régime paléo permet de perdre du poids…
On obtient ainsi un régime riche en protéines, fibres , bonnes graisses (surtout les oméga-3) , vitamines, minéraux et antioxydants , mais très appauvri en sucres. L’objectif ? Perdre du poids, bien sûr (de 2 à 5 kg en un mois selon les cas), mais surtout, se sentir en meilleure forme…
Le régime paléo a aussi apporté la preuve de ses bienfaits sur la santé. Avec son index glycémique bas, il réduit le stockage des graisses (lié aux pics d’insuline), évite les hypoglycémies (coups de pompe) et éloigne le diabète .
… et être en meilleure santé
Mieux encore, comme il est pauvre en sucres et en oméga-6, il réduit l’inflammation, comme le montre une étude** récente, qui a mesuré les taux de molécules renseignant sur le niveau d’inflammation et de stress oxydatif. Or, l’inflammation, conséquence de l’alimentation et de la vie modernes, favorise les problèmes de poids. Elle intervient dans un très grand nombre de maladies chroniques : soucis cardiovasculaires et digestifs , maladies auto-immunes et respiratoires, troubles hormonaux, la liste est longue…
« L’alimentation paléo peut soulager un certain nombre de maladies et de troubles, assure Aglaée Jacob, diététicienne nutritionniste. Elle permet de se sentir vraiment plus en forme : le cerveau « tourne mieux », le niveau d’énergie augmente et se stabilise, sans chutes dans la journée. » De vrais bénéfices au quotidien !
Le naturel au coeur de l’alimentation paléo
Première mesure : supprimer les aliments industriels et transformés. On oublie les produits laitiers (lait, yaourts, fromages, crème) et céréaliers (pain, pâtes, biscuits…).
On fait l’impasse sur le riz et les légumineuses (lentilles, pois…), le soja et l’arachide sous toutes les formes. On fait une croix sur les produits sucrés, du yaourt aux fruits au soda, en passant par la confiture et les crèmes dessert. À remplacer par des fruits et des légumes en quantité (même si on modère les fruits), de la viande, du poisson, des crustacés, des fruits de mer et des œufs. De la meilleure qualité possible pour que leurs protéines et leurs graisses soient intéressantes sur le plan nutritionnel.
On choisit les huiles d’olive, coco , macadamia et avocat, mais on peut aussi oser la graisse de canard, le beurre de qualité ou clarifié (ghee), le saindoux. Au menu, sans excès, les oléagineux (noix, noisettes, amandes , pistaches, macadamia…) et les graines (courge, tournesol, pignons…).
Pas de céréales ni de légumineuses. À remplacer par la patate douce, la banane plantain, la courge butternut, le panais. Ou la betterave, le navet, le rutabaga et la pomme de terre (pelée).
* Étude parue en avril 2016 dans l’« American Journal of Clinical Nutrition ».
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