De récentes études épidémiologiques montrent que les curcuminoïdes (le pigment principal du curcuma) préviennent l’apparition de certains cancers, (côlon, sein, prostate, poumon) notamment dans les pays asiatiques, par exemple en Inde, où le curcuma est très consommé.

En laboratoire, plusieurs études ont montré qu’en stimulant l’autodestruction des cellules cancéreuses (apoptose), le curcuma inhibe la progression tumorale dans l’organisme. Ces conclusions ont pu être observées pour différents types de cellules cancéreuses (poumon, ovaire, côlon). Enfin, il protégerait également la muqueuse de l’estomac contre la bactérie Helicobacter pylori, responsable de l’augmentation du risque du cancer de l’estomac.

A noter que le terme « Curcuma » désigne à la fois la plante et l’épice qui en est tirée à partir de la tige souterraine, appelée rhizome. Une fois déterré, le rhizome est bouilli, pelé, séché puis réduit en poudre. Utilisé au VIIe siècle en médecine chinoise et indienne, le curcuma possède de nombreux atouts nutritionnels mais aussi des vertus médicales. 0,5 g de fibres

La prise alimentaire de curcuma permettrait de stimuler la digestion grâce à une augmentation des sécrétions biliaires. L’Organisation Mondiale de la Santé a reconnu l’efficacité des racines de curcuma pour traiter la dyspepsie (maux d’estomac, nausées, perte d’appétit).

Par ailleurs, son application cutanée sous forme de pâte faisait également partie des modes d’utilisation traditionnels contre les bleus, les piqûres de sangsues et les plaies infectées. Grâce à sa propriété anti-oxydante, les curcuminoïdes (safran en Inde) permettent de lutter contre les radicaux libres responsables du « stress oxydatif ».

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