35 à 38 % des femmes sont une carence en fer, notamment pendant la grossesse. Des apports plus élevés ne sont à négliger pour protéger le cerveau du bébé.
Une étude, réalisée par les chercheurs de l’Hôpital pour enfants de Los Angeles et par l’Université de Colombia, montre qu’une carence prénatale en fer est nuisible pour le futur enfant à naître.
De moins bonnes facultés cognitives
Les besoins quotidiens en fer chez la femme sont de 2 mg par jour, mais ils sont augmentés au cours des six premiers mois de grossesse. Une alimentation normale en apporte entre 10 et 15 mg. La femme enceinte, elle, doit en consommer entre 30 et 35 mg, car seuls 10 % maximum du fer est absorbé par l’organisme.
D’ailleurs, l’OMS recommande une supplémentation orale en fer pendant la grossesse.
En cas de manque pendant la grossesse, l’étude montre que les nouveaux-nés sont alors exposés à un retard moteur, et à un moins bon développement neurocognitif. Ils auront plus de mal à mémoriser, à se concentrer…
Les aliments riches en fer
Pour faire le plein naturellement de fer, il faut privilégier les aliments riches en fer comme le boudin noir, le foie, les lentilles, le jaune d’oeuf, le boeuf, mais aussi ceux riches en vitamine B 12 que l’on trouve dans la viande, les oeufs, les produits laitiers, et ceux riches en vitamine B9 comme les choux de Bruxelles, les brocolis, les asperges, les petits pois.
Sante Magazine