La diététiste Helen Tenevis commente un article dans Marie Claire et commente les régimes néfastes pour la santé.
Des dizaines de personnes doublent chaque jour car elles veulent faire de la place à des alternatives plus dangereuses, nourrissant les espoirs de milliers de personnes obsédées par leur désir de perdre du poids.
Minceur: régimes de dictature
Le cerveau fonctionne en mode « économie »: le cerveau prévoit que le corps dépense moins d’énergie pour effectuer les mêmes tâches que celles nécessaires. Le résultat: nous mangeons moins mais nous ne maigrissons pas.
Le corps souffre d’un déséquilibre hormonal: la leptine, appelée hormone de satiété, est perturbée. Son taux diminue après un régime, provoquant ainsi une sensation persistante de faim.
Le système sensoriel va changer en relation avec la nourriture: le corps devient victime de sa motivation et il lui est difficile de prendre les bonnes décisions en présence d’aliments riches en calories.
Ne laissez pas d’effets psychologiques derrière. Le rapport de l’Anses a également mis en évidence les risques de faible estime de soi et de dépression face aux défaillances répétées de systèmes infructueux.
En raison de l’impact de certains régimes sur la santé du corps et de l’esprit, il est nécessaire d’identifier et d’évaluer les plus dangereuses de ces choses. C’est la démarche suivie par le magazine Marie Claire, qui utilise la diététiste Helen Teneviz pour lever le voile sur les repas amincissants avec des effets dévastateurs.
Systèmes monastiques
En mettant l’accent sur la consommation d’un seul aliment, les systèmes monétistes se présentent sous plusieurs formes. Soupe à l’ananas, pomme ou chou, promettent une perte de graisse importante … au détriment de notre santé. Bien qu’ils permettent la consommation de la volonté de la nourriture recommandée, ils provoquent en particulier un profond déséquilibre, une perte de masse musculaire et une grave déficience de l’organisme. Selon la diététiste, le sentiment d’échec provoqué par ces programmes qui prétendent être «faciles» peut sérieusement saper l’image de soi.
Système d’eau
Le système d’eau demande uniquement la consommation de fluide. Extrêmement pauvre en nutriments, il est principalement basé sur la consommation d’eau, de bouillon ou de tisane conçue pour hydrater le corps afin de favoriser l’élimination des toxines. Le seul problème est qu’il provoque une perte musculaire importante qui n’épargne pas le muscle cardiaque.
En outre, le corps est obligé de tirer parti de ses réserves de protéines pour faire face à ses besoins en énergie et pense que sa fonction rénale augmente considérablement, il est donc nécessaire de se débarrasser de tous les déchets azotés associés à la décomposition des protéines musculaires.
Les repas sont faibles en glucides et en calories
Les régimes pauvres en glucides, riches en protéines et en matières grasses, entrent souvent dans la perte de poids, mais l’absence de glucides quotidiens les conduit inévitablement à intégrer une famille de régimes restrictifs. Si les résultats pathologiques peuvent apparaître assez rapidement, on peut en dire autant des conséquences graves qu’ils peuvent avoir. Helen Tenevez mentionne notamment des taux élevés de cholestérol LDL et une transition plus lente, préoccupations partagées par la diététiste Mary Tandonnet, qui insiste également sur le risque de maladie cardiovasculaire et de maux de tête persistants, ainsi que de pénurie d’énergie et de fatigue.
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